vendredi 13 décembre 2019

Jury Concours des miels de France, mardi 21 Janvier 2020

L’Union Nationale de l’Apiculture Française (Unaf), en lien avec la Commission nationale technico-économique et scientifique apicole (CNTESA), vous donne rendez-vous pour :

La 3ème édition du Concours des Miels de France,
Mardi 21 Janvier 2020 à 9h00
Conseil Economique Social et Environnemental - Palais d’Iéna - Paris 16ème

Malgré une année de récolte catastrophique dans la plupart des régions, le Concours des Miels de France rencontre pour cette nouvelle édition, un succès croissant. Les miels récoltés en France sont des produits de qualité appréciés des consommateurs et l’UNAF, qui défend la filière depuis des années, souhaite avec ce Concours des Miels de France faire mieux connaître la diversité et la qualité des miels « made in France » et valoriser le travail des apiculteurs..
Cette année plus de 200 miels seront présentés dans 21 sections différentes. Une catégorie « pain d’épices » est également ouverte. Nouveauté 2020, la découverte de miels « rares » : l’UNAF a choisi d’ouvrir une section de miels « rares », confidentiels aux saveurs très particulières comme le miel d’oignon, le miel de palmier (wassaï), le miel de Buplèvre ou le miel de Mélèze…
La dégustation sera suivie d’un apéritif déjeunatoire pendant lequel nous pourrons partager et échanger nos impressions sur cette matinée d’exception avec l’annonce du palmarès à 12h00.

Merci d'envoyer votre inscription via le formulaire en cliquant sur le lien ci après : https://forms.gle/exeoCCFXV8wbyxe17 avant le vendredi 20 décembre 2019 afin de permettre à l'Unaf de préparer ce rendez-vous dans les meilleures conditions. Attention, il faut remplir autant de formulaire que de personnes à inscrire.

Le nombre de places étant limité, seuls les premiers inscrits seront retenus et l'Unaf enverra la confirmation de votre présence en retour avec les détails de la journée.

À noter : l'Unaf ne peut pas prendre en charge les frais de déplacement de l’ensemble des membres du jury. Les frais induits par votre participation seront à votre charge.

L'Unaf réagit à l'avis de l'Anses sur l'évolution de la méthodologie d'évaluation du risque vis-à-vis des abeilles dans le cadre des AMM


En 2018, l’Anses mettait en évidence l’inefficacité de la réglementation actuelle d’évaluation des demandes de mises sur le marché des pesticides à protéger les abeilles mellifères et autres insectes pollinisateurs. Le 28 octobre 2019, elle a enfin publié ses recommandations afin de mieux encadrer et prendre en compte les abeilles avant d’autoriser un produit phytosanitaire. Avancée notable pour l’Anses, elle recommande, dans l’ensemble, de s’appuyer sur le document guide de l’EFSA (2013) pour évaluer les risques potentiels des pesticides sur les abeilles. Ce document guide incite à mieux prendre en compte dans les évaluations : la toxicité à long terme ou toxicité chronique ; les effets sublétaux c’est-à-dire ceux qui n’entrainent pas une mort immédiate mais qui empêchent le développement normal des abeilles et des colonies ; la toxicité larvaire ; les multiples sources d’exposition comme l’eau, l’alimentation (pollen, nectar) ou l’air et enfin, les autres insectes pollinisateurs tel que le bourdon. L’UNAF souhaite mettre en garde l’Anses sur certains points.

Pour en savoir plus, consultez le communiqué de presse de l’UNAF : https://www.unaf-apiculture.info/actualites/l-unaf-reagit-a-l-avis-anses.html

Signez l'Initiative citoyenne européenne "Sauvons les abeilles et les agriculteurs"

Le formulaire en français pour signer l’Initiative citoyenne européenne « Sauvons les abeilles et les agriculteurs » est accessible : https://bit.ly/2PC2V1E

Pour rappel :L’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) est un outil de démocratie participative qui permet aux citoyens de l’Union Européenne (UE) de proposer ensemble des changements juridiques concrets à la Commission européenne du moment que celle-ci est habilitée à le faire. L’initiative « Sauvons les abeilles et les agriculteurs ! Vers une agriculture sans pesticide de synthèse, favorable aux abeilles, pour un environnement sain » est issue d’une alliance d’organisations citoyennes et environnementales, d’associations d’apiculteurs et de simples citoyens. Ses objectifs sont clairs : amener la Commission européenne à proposer des actes juridiques pour éliminer progressivement les pesticides de synthèse d’ici 2035, pour restaurer la biodiversité et pour soutenir les agriculteurs en transition.

L’Europe est actuellement en pleine renégociation du contenu de la prochaine Politique agricole commune – PAC. Le moment est donc capital et cette ICE peut faire la différence.
Nous disposons d’un an pour recueillir 1 million de signatures en Europe et dont au moins 55 500 pour la France. Lorsque cet objectif sera atteint, la Commission sera alors dans l’obligation d’examiner attentivement et de répondre de façon argumentée la demande.
En pratique, pour soutenir cette initiative, il vous suffit d’être un citoyen de l’UE de plus 18 ans. Un certain nombre d’informations est demandé, notamment votre numéro de carte nationale d’identité ou de passeport. Ces données sont importantes et permettent de certifier de la validité des signatures rassemblées. Elles témoignent donc du bien-fondé de l’initiative. Par ailleurs, les données à caractère personnelle renseignées dans le formulaire sont confidentielles et ne seront utilisées qu’aux fins de soutien de l’ICE.

Pour en savoir plus :
https://www.unaf-apiculture.info/actualites/participez-a-l-initiative-citoyenne-europeenne-sauvons-les-abeilles-et-les.html?var_mode=calcul

L’Unaf revient en détail sur sa victoire juridique face à l’Anses et Dow Agrosciences et l’interdiction de deux pesticides à base de Sulfoxaflor


Après deux années de procédure contentieuse pour annuler les autorisations de mise sur le marché de deux pesticides qui tuent les insectes pollinisateurs domestiques et sauvages, le Closer et le Transform, produits par la société Dow Agrosciences, l’Union nationale de l’apiculture française et Agir pour l’environnement ont décroché une victoire juridique ! Le Tribunal administratif de Nice a, en effet, statué pour le retrait définitif des autorisations de mise sur le marché de ces deux insecticides à base de sulfoxaflor. L’UNAF souhaite revenir sur les faits.

Le 27 septembre 2017, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a autorisé la mise sur le marché de deux insecticides à base de sulfoxaflor, le « Closer » et le « Transform », distribués par la société Dow Agrosciences. Le 27 novembre 2017, l’UNAF et Agir pour l’environnement, représentés par Me Bernard Fau, ont demandé au tribunal d’annuler cette autorisation. Il est, en effet, inadmissible que l’Anses ait validé en l’état la mise sur le marché de ces produits. Cette décision reste du point de vue de l’UNAF entachée d’irrégularité.

Pour appuyer cette action conjointe, l’UNAF et APE ont pointé du doigts les manquements de l’Anses à la réglementation européenne et donc l’illégalité de sa décision. Plus particulièrement, l’Anses a autorisé la mise sur le marché du Closer et du Transform :

· En l’absence d’évaluation des produits dans leurs compositions finales, c’est-à-dire en prenant en compte l’ensemble des éléments de la formulation. L’Anses s’est contentée des seules données fournies par le fabricant sur la substance active des produits ;

· En passant outre les prescriptions du Règlement 1107/2009 du Parlement européen et du Conseil du 21 octobre 2009 sur les méthodologies d’évaluation des produits phytopharmaceutiques.

Comment l’Anses a pu délivrer l’autorisation de mise sur le marché à des produits contenant du sulfoxaflor alors que la Commission européenne a approuvé leur utilisation seulement sous réserve d’informations supplémentaires, non transmises ici par la société Dow Agrosciences ?

Le 4 décembre, après deux années de contentieux, le Tribunal administratif de Nice a enfin rendu sa décision en faveur de l’UNAF et APE. C’est finalement la non application du principe de précaution qui est condamnée par la cour de justice. Plus précisément, elle s’appuie sur le Règlement européen (CE) n° 1107/2009 en lien avec la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques. Celle-ci doit être fondée « sur le principe de précaution afin d’éviter que des substances actives ou des produits mis sur le marché ne portent atteinte à la santé humaine, animale ou à l’environnement ».

Pourtant, l’Anses a autorisé les deux insecticides à base de sulfoxaflor alors que :

· Il est montré que ces insecticides agissent sur le système nerveux central des insectes ;

· L’Autorité européenne de sécurité des aliments, la Commission européenne et des ONG ont identifié des risques de toxicité importants pour les insectes pollinisateurs ;

· Dans les rapports du 11 mars 2015 et du 26 février 2019 de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, des risques élevés pour les abeilles et les bourdons sont caractérisés lors de l’utilisation de sulfoxaflor.

Ces arguments ont suffi au Tribunal administratif de Nice pour conclure en faveur de l’UNAF et APE et demander l’annulation des autorisations de mise sur le marché du Closer et du Transform. L’ANSES et la société Dow Agrosciences ont été conjointement condamnées à payer 1500 euros chacune aux deux ONG requérantes.

Pour Gilles Lanio, président de l’UNAF, “C’est une grande victoire ! L’UNAF contribue une fois de plus à l’interdiction de la mise sur le marché de pesticides qui tuent les insectes pollinisateurs sauvages et domestiques. Après l’interdiction de la préparation « Cheyenne », cette décision de nouveau en faveur de l’UNAF, confirme une défaillance dans le processus mis en place par l’Anses pour évaluer les produits phytopharmaceutiques et le risque induit pour les abeilles et les autres pollinisateurs. L’UNAF restera vigilant et tient à mettre en garde l’Anses, qui doit revoir sa copie à ce sujet.”
Communiqué de presse - Retour sur la Victoire de l’UNAF et APE qui permet l’interdiction de deux pesticides à base de sulfoxaflor

Lire la décision du Tribunal administratif de Nice

mercredi 20 novembre 2019

Amop : réunion d'information apicole

Le CA de votre association préférée vous convie à la prochaine réunion d'information apicole qui aura lieu le samedi 23 novembre 2019, de 14h à 16h au complexe René Leduc,10 rue du père BROTTIER 92190 MEUDON.


Les thèmes qui seront abordés sont les suivants :

- Démonstration d’un traitement anti-varroa à l’acide formique

- Démonstration d’un traitement anti-varroa à l’acide oxalique et traitement VarroMed

- Présentation de la saison apicole de chaque rucher

- Échanges et questions diverses : Rappel des bonnes pratiques de traitements, Rappel sur la déclaration de ruches, obligatoire pour chaque apiculteur avant le 31 décembre 2019, .......

- Remise de diplômes aux nouveaux élèves adhérents

- POT : pensez à apporter un petit quelque chose à boire et à grignoter !

Si vous souhaitez emprunter des livres à la bibliothèque, je rappelle que le catalogue est disponible sur le blog de l’AMOP
 

Si un livre vous intéresse, il vous suffit d’envoyer un mail à Brigitte Labelle en indiquant le numéro du livre et son titre pour le réserver.


Et pensez à ramener vos livres empruntés!

dimanche 10 novembre 2019

La bataille du miel (France 5)



A voir jusqu'au 17/11/2019, le documentaire "La Bataille du miel", sur France 5, réalisé par : Clémentine Mazoyer.

Résumé : "Les abeilles ne vont pas bien, et pourtant, les Français en consomment 45 000 tonnes chaque année. En France, en 2017, les apiculteurs n'en produisaient que 10 000 tonnes, trois fois moins qu'il y a 30 ans. D'où viennent les 35 000 autres tonnes ? Il est difficile de savoir. Sur la plupart des pots, il existe peu d'indications précises sur la provenance du miel. La moitié des pots vendus viendrait en réalité de beaucoup plus loin, et surtout, certains miels ne proviendraient pas des ruches. En Chine, les industriels parviennent à fabriquer de faux miels."

mardi 5 novembre 2019

Chaville (92) : le marché du village d'automne, un week-end à savourer !


Pour sa 12e édition, les 16 et 17 novembre, le Marché du Village d'automne met à l'honneur les producteurs paysans et vous propose, tout au long du week-end : gastronomie, artisanat d'art, ateliers, spectacles et animations !

En partenariat avec la Confédération paysanne, rencontrez les femmes et les hommes qui cultivent, élèvent et fabriquent leurs produits selon les principes vertueux de l'agriculture paysanne.

Une vingtaine de producteurs paysans présenteront leurs fromages, pain d'épices, miel, champagne, charcuterie...

A cette occasion, l'AMOP aura un stand et proposera une vente de miel et un atelier de bougie.

lundi 28 octobre 2019

La pollinisation par les abeilles accroît la rentabilité des cultures de colza

Credit photo : Wikimedia Commons, H.Rival/(CC BY-SA 4.0)

Des chercheurs de l’Inra et du CNRS viennent de montrer pour la première fois que la pollinisation par les abeilles surpassait l’utilisation de produits phytopharmaceutiques dans le rendement et la rentabilité du colza. L'équipe de recherche a analysé quatre années de données collectées dans des parcelles d’agriculteurs d’une plaine agricole des Deux-Sèvres (Nouvelle Aquitaine). Cette étude est parue dans Proceedings of the Royal Society London B le 9 octobre 2019.

Etudier les effets de la pollinisation et l’usage de produits phytopharmaceutiques sur les rendements des cultures et le revenu des agriculteurs

La réduction des intrants chimiques peut-elle maintenir la production agricole et le revenu des agriculteurs ? Ce paradigme de l’agroécologie repose sur l'utilisation de principes de l’écologie, visant à équilibrer les enjeux environnementaux et économiques. De nombreuses études ont mise en évidence que les cultures dépendantes des pollinisateurs, telles que le colza ou le tournesol, peuvent produire de meilleurs rendements en présence d’une forte densité d'insectes pollinisateurs, en particulier d'abeilles. Mais dans les parcelles agricoles en agriculture conventionnelle, l’usage de produits phytopharmaceutiques tels que les insecticides et les herbicides visant à réduire les bioagresseurs des cultures, a également un effet direct (mortalité) ou indirect (réduction de ressources florales) sur les insectes pollinisateurs. Bien que la pollinisation soit l’un des services les plus évalués, les effets des interactions entre la pollinisation et les usages des produits phytopharmaceutiques sur les rendements des cultures et les revenus des agriculteurs n’ont jamais été étudiés.

Une rentabilité économique plus avantageuse avec les pollinisateurs

Les scientifiques ont donc quantifié les effets individuels et combinés des pesticides, de la pollinisation par les insectes et de la qualité du sol sur le rendement et la marge brute du colza (Brassica napus L.) sur une taille d’échantillon variant de 85 à 294 parcelles cultivées de la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre de 2013 à 2016. Cette étude démontre une augmentation de rendement et de marge brute (en moyenne de 15 % (119€/ha) et allant jusqu’à 40 % (289€/ha)) dans les parcelles avec une abondance de pollinisateurs maximale par rapport aux parcelles pratiquement dépourvues de pollinisateurs. Cet effet est toutefois fortement réduit par l'utilisation de pesticides. L’analyse des effets des produits phytopharmaceutiques (herbicides et insecticides) d’une part et de la pollinisation par les abeilles d’autre part, révèle que les deux stratégies permettent d’obtenir des rendements élevés ; mais seule la pollinisation par les abeilles permet une rentabilité économique plus élevée. Ceci s’explique par l’absence de coûts des solutions fondées sur la nature par rapport aux produits phytopharmaceutiques, et ces derniers n’augmentant pas suffisamment les rendements pour contrebalancer leur coût.

Cette nouvelle étude suggère que l'agroécologie, en promouvant les solutions fondées sur la nature pour la production agricole, peut-être un modèle agricole alternatif « gagnant-gagnant » assurant production agricole, revenu aux agriculteurs et protection de l’environnement (communiqué CNRS).

jeudi 24 octobre 2019

Europe et test abeilles : le Parlement recadre la commission - Réaction de l'Unaf

 Le 24 octobre, une écrasante majorité d’eurodéputés se sont opposés à la proposition de la Commission européenne de projet de règlement sur l’évaluation de l’impact des produits phytopharmaceutiques sur les abeilles communes.

Voici le communiqué de l'UNAF à ce sujet.
COMMUNIQUE DE PRESSE

Evaluation des impacts des pesticides sur les abeilles :
les Eurodéputés infligent un revers à la Commission et aux Etats membres en refusant d’entériner le maintien de standards d’évaluation des pesticides scandaleusement bas.  Un immense soulagement pour l’Union Nationale de l’Apiculture Française.


Aujourd’hui, le mercredi 23 octobre 2019 à Strasbourg, les parlementaires européens se sont opposés, à une écrasante majorité, à la proposition de la Commission européenne de maintenir des règles d’évaluation totalement obsolètes des impacts des pesticides sur les abeilles. C’est un immense soulagement pour le monde de l’apiculture !

Rappel des faits :

En 2012, l’agence européenne de sécurité alimentaire, l’EFSA, a pointé du doigt les « faiblesses majeures » de l’évaluation de l’impact des pesticides sur les abeilles.
L’année suivante, en conséquence de son avis de 2012 et pour aligner l’évaluation sur les nouvelles exigences règlementaires[1], l’EFSA a fait une proposition de nouveau document d’orientation contenant les méthodes à mettre en œuvre pour évaluer les effets des pesticides sur les abeilles domestiques et sauvages, notamment en ajoutant la toxicité chronique, larvaire et les effets sublétaux des pesticides.
Depuis 2013, soit depuis 6 ans, la Commission n’est pas parvenue à faire avaliser ce document de l’EFSA par les Etats membres de l’Union européenne.
Fin 2018 et courant 2019, pour aboutir sur ce dossier et afin d’obtenir un consensus parmi les Etats, elle a progressivement amputé le document de l’EFSA de ses avancées majeures. Commission et Etats membres se sont ainsi mis d’accord :
-     Pour ne pas évaluer la toxicité chronique des effets des pesticides sur les abeilles, alors que selon l’EFSA, la toxicité à long terme peut dépasser les prédictions fondées sur les essais à court terme ;
-     Pour ne pas évaluer les impacts sur les abeilles sauvages, alors que des tests sont disponibles pour certaines espèces et que l’on connait le déclin alarmant des pollinisateurs sauvages.
Les Etats membres et la Commission ont donc fait sciemment le choix d’occulter tout un pan des connaissances scientifiques actuelles bien que le règlement sur les pesticides exige de fonder les décisions sur « l’état actuel des connaissances scientifiques et techniques ».

C’est cet arbitrage scandaleux que la Commission a soumis au Parlement européen et qui a fait l’objet d’un vote décisif aujourd’hui à Strasbourg. Nos Eurodéputés ont ainsi refusé de valider les évolutions réglementaires insuffisantes proposées par la Commission (533 voix pour l’objection – 67 contre – 100 abstentions). Ils ont également demandé à la Commission et aux Etats de revoir leur copie « sans tarder » en incluant toxicités chronique et larvaire pour les abeilles et la toxicité pour les abeilles sauvages.

Commentaires de l’UNAF :

Selon une étude allemande de 2017, 75% des populations d’insectes volants ont disparu en un quart de siècle. Et chaque année, les apiculteurs subissent un taux annuel de mortalités de leurs colonies de 30% en moyenne.

Face à cette proposition inacceptable de la Commission, le Parlement européen a donné une réponse à la hauteur des enjeux, pour la biodiversité et pour la pollinisation de notre alimentation. Depuis plusieurs mois, apiculteurs et ONG environnementales faisaient face avec désolation à un processus décisionnel opaque vidant de sa substance le document le plus abouti à ce jour pour évaluer les impacts des pesticides sur les abeilles.

Pour Gilles Lanio, Président de l’UNAF, « le Parlement européen siffle enfin la fin de ce jeu de dupes, dans lequel les pouvoirs publics auraient voulu continuer de faire croire que les pesticides étaient correctement évalués. C’est une victoire pour l’apiculture, mais la Commission doit encore la concrétiser. C’est aussi une victoire pour la démocratie et la transparence des décisions. »

lundi 30 septembre 2019

Pour une autre Politique agricole commune (Pac)

L’UNAF est engagée pour une réorientation de la Politique Agricole Commune, plus respectueuse de la nature, de notre environnement et plus équitable pour les paysans. C’est dans cet objectif que le syndicat apicole adhère à la plateforme Pour une autre PAC, qui réunit de nombreuses organisations paysannes, environnementales et de solidarité internationale.

Le mardi 22 octobre, apiculteurs, paysans et citoyens sont appelés à se réunir à Strasbourg pour adresser un message fort au Parlement européen et à la Commission : il est temps de sortir de l’impasse du système agricole productiviste et de promouvoir une agriculture saine et durable au bénéfice de toutes et tous. L’UNAF et la Fédération des Syndicats des apiculteurs du Bas-Rhin seront présentes lors de cet évènement incontournable.

Si vous êtes dans la région de Strasbourg ou dans le Nord-Est de la France, n’hésitez pas à rejoindre la mobilisation. Toutes les informations sur cette mobilisation à cette adresse : pouruneautrepac.eu/nos-campagnes/strasbourg/

Michel Kernéis, président de la Fédération des Syndicats des apiculteurs du Bas-Rhin, est engagé dans l’organisation de l’évènement et vous pouvez le contacter par courriel pour lui signaler la venue d’une délégation de votre syndicat : michel.kerneis@ibmp-cnrs.unistra.fr

Par ailleurs, l'UNAF a cosigné avec la Plateforme Pour une Autre PAC une tribune parue hier dans les colonnes du Parisien à l’approche des auditions des futurs commissaires européens par nos eurodéputés. N’hésitez pas à la diffuser autour de vous et sur les réseaux sociaux.

mercredi 19 juin 2019

Clamart fête la biodiversité



Vous avez aimé la fête du miel, vous allez adorer
La fête de la biodiversité
Clamart - Espace St JO le dimanche 30 juin 2019

 
 
l’Espace St Jo’ poursuit son travail de sensibilisation 
à la beauté du monde et à sa fragilité.
En collaboration avec les élèves des écoles du quartier,
d’apiculteurs et de nombreuses associations
d’éducation à l’environnement, l’Espace St Jo vous invite
à participer à la première fête de la biodiversité à Clamart.

Venez découvrir en famille la faune et la flore
de nos rues, parcs, jardins et forêts alentours…
  

Dimanche 30 juin 2019
de 10h à 12h30 et de 14h30 à 18h
A l’espace St Jo’ – Le vieux théâtre
54, rue du Moulin de Pierre à Clamart
Entrée libre


De nombreux ateliers au programme :
extraction et dégustations de miel, confection de bougies,
observation d’insectes pollinisateurs à la loupe binoculaire,
classification des animaux, éclosions de poussins en direct,
lecture de contes, exposés d’élèves, observation d’un apiscope,
de vermicomposteurs et de cités de vers de terre,
élevage de chenilles/papillons et d’escargots,
réalisation d’un jardin vertical, réalisation de bombes à graines,
découverte de plantes et d’animaux amis du jardinier,
démonstrations d’appeaux à oiseaux, reconnaissances d’oiseaux,
confection de nichoirs et d’abris à insectes,
découverte des animaux de la ferme de Clamart,
projection de films, expositions sur les pollinisateurs,
ballades à la découverte des plantes sauvages de ma rue…
  Avec la participation de
Abeilles etc… ; Clamap ; Clamart nature ; Colibris ; Connaître et Protéger la Nature ;
Elément terre mon cher Jardin ; La ferme de Clamart ; Ligue pour la Protection des Oiseaux ; 
La maison de la nature ; La maison des Sciences ; Office National des Forêts, la petite bibliothèque ronde ; Pik Pik environnement ; Robinson nature ; Société Régionale d’Horticulture de Clamart et environs

Retrouvez le programme complet sur :

dimanche 5 mai 2019

Inscrivez-vous à l'atelier division !

Comme évoqué lors de notre dernière AG, l'AMOP organise un atelier "division" qui se déroulera le samedi le 18 mai 2019 sur les ruchers AMOP du Carmel à Chaville et à Champlan.

L'animation de cet atelier sera assurée par Guillaume Delville pour les 2 groupes qui seront constitués.
Afin de permettre une contribution optimale, chaque groupe sera constitué de 5 participants au maximum.

Cet atelier est réservé aux adhérents ayant plus d'un an de présence à l'AMOP.

Les adhérents intéressés sont invités à se manifester auprès de votre dévouée secrétaire par mail avant le 12/05/2019 en précisant le groupe souhaité, Chaville ou Champlan. La sélection des participants sera effectuée dans l'ordre de réception des demandes.
Il est obligatoire de s'inscrire pour participer à cet atelier.

Chaque participant devra se munir des équipements de protection ad hoc (vareuse, gants, bottes...)

Si les conditions météo ne sont pas favorables le 18 mai, l'atelier pourra être éventuellement reporté au dimanche 19 mai.

Déroulement prévu de l'atelier :

Groupe 1 

14h : Accueil des participants au rucher du Carmel, à Chaville
Rappel des cycles de développement du couvain
Présentation de la méthode et du matériel pour la division.
Division et nourrissage éventuel
15h : Fin de la division. La ruchette sera implantée au rucher de Champlan dans la foulée


Groupe 2

16h : Accueil des participants au rucher de Champlan
Rappel des cycles de développement du couvain
Présentation de la méthode et du matériel pour la division.
Division et nourrissage éventuel
17h : Fin de la division. La ruchette sera implantée au rucher de Chaville dans la foulée

mercredi 17 avril 2019

Participez au Mooc Abeilles et environnement



Fun Mooc, plateforme en ligne d'apprentissage, propose un Mooc Abeilles et environnement. Cette formation en ligne ouverte à tous a été portée par Oniris, avec l’Inra, l’Anses, l’Ensfea, AgroSup Dijon, l’Istap et Avignon université. L’objectif est de fournir au grand public des connaissances sur les abeilles et l’apiculture validées scientifiquement afin d’éclairer les acteurs qui prennent part aux débats de société autour des abeilles. Le Mooc est organisé autour de 5 thématiques : biologie, abeille et environnement, pratiques apicoles, santé des abeilles et filière apicole.
Ces cours, pour l'année 2018, débuteront le 23 avril.
L'inscription est gratuite et ouverte à toutes et tous.



mercredi 10 avril 2019

Une année de chasse au frelon asiatique

Retour d'expérience d'un apiculteur sur la saison 2018 et ses différentes méthodes de lutte contre Vespa velutina.